Les traitements disponibles
ATTENTION : Ce site ne se substitue en aucun cas à un avis vétérinaire !
Nous vous donnons ici des informations sur les traitements disponibles qui peuvent être des éléments de discussion avec votre vétérinaire, qui doit être un interlocuteur de premier ordre.
Nous vous donnons ici des informations sur les traitements disponibles qui peuvent être des éléments de discussion avec votre vétérinaire, qui doit être un interlocuteur de premier ordre.
Il y a plusieurs choses à savoir concernant les traitements
pour l’épilepsie.
Dans un premier temps, l’épilepsie idiopathique est une maladie CHRONIQUE, pour laquelle l’objectif est de réduire le nombre et/ou la fréquence des crises.
L’épilepsie ne se soigne pas, ce sont les symptômes que l’on cherche à réduire. Les traitements sont en général à donner à vie, à horaires réguliers.
Certains chiens ne font pas de crises sous traitement, et dans ces cas, une très lente diminution des médicaments est envisageable, en général après plus de 12 mois sans aucune crise. Mais ces cas de rémissions complètes sont extrêmement rares.
Dans un premier temps, l’épilepsie idiopathique est une maladie CHRONIQUE, pour laquelle l’objectif est de réduire le nombre et/ou la fréquence des crises.
L’épilepsie ne se soigne pas, ce sont les symptômes que l’on cherche à réduire. Les traitements sont en général à donner à vie, à horaires réguliers.
Certains chiens ne font pas de crises sous traitement, et dans ces cas, une très lente diminution des médicaments est envisageable, en général après plus de 12 mois sans aucune crise. Mais ces cas de rémissions complètes sont extrêmement rares.
Traiter ou non ?
Cette
question pourrait sembler évidente si l’on considère que des médicaments
existent pour cette maladie, alors pourquoi s’en passer?
Les anti-épileptiques sont des traitements à manier avec précaution, nous aborderons cela un peu plus bas.
Le consensus autour de la décision de débuter un traitement est simple :
Les anti-épileptiques sont des traitements à manier avec précaution, nous aborderons cela un peu plus bas.
Le consensus autour de la décision de débuter un traitement est simple :
Si
le chien ne remplit pas ces conditions, on estime que le traitement est
superflu.
Cependant, chaque cas est unique et chaque famille de propriétaire différente.
Il est vivement conseillé d’avoir un vétérinaire pédagogue et ouvert au dialogue, afin de bien comprendre les enjeux d’un éventuel traitement, et de pouvoir prendre une décision.
Cependant, chaque cas est unique et chaque famille de propriétaire différente.
Il est vivement conseillé d’avoir un vétérinaire pédagogue et ouvert au dialogue, afin de bien comprendre les enjeux d’un éventuel traitement, et de pouvoir prendre une décision.
Enjeux du Traitement
Nous
avons vu précédemment que les traitements anti-épileptiques visent à obtenir un contrôle sur
les crises.
Cependant, la plupart des traitements en médecine vétérinaire occidentale impliquent certaines contraintes :
Cependant, la plupart des traitements en médecine vétérinaire occidentale impliquent certaines contraintes :
|
Dernière
chose peu souvent évoquée : un traitement inadapté peut provoquer des crises !
Et trouver le bon dosage prend souvent du temps. Si certains chiens répondent
bien au traitement avec une posologie de base, d’autres mettent plusieurs mois
à trouver un équilibre.
Ceci étant dit, et comme répété souvent sur ces pages, il y a autant de réactions différentes aux traitements que de patients épileptiques, et si les crises d’épilepsie, trop nombreuses ou trop intenses, modifient et altèrent les conditions de vie du chien ou de la famille, il ne faut pas hésiter et débuter un traitement rapidement.
La tolérance et l’efficacité des anti-épileptiques ne sont pas prévisibles.
Chez le berger australien, d’après une étude allemande du Dr Weißl (cf. Bibliographie), sur un panel de 50 bergers australiens atteints d‘épilepsie, 68% des chiens ont montré des améliorations sous traitement.
En dépit de cela, 56% de ces chiens continuaient à présenter au moins 1 crise par mois et ont été qualifiés de résistants au traitement. En général, plus le chien déclare la maladie dans son jeune âge, et plus les 1ères crises ont été intenses, plus sa résistance au traitement est grande.
Ceci étant dit, et comme répété souvent sur ces pages, il y a autant de réactions différentes aux traitements que de patients épileptiques, et si les crises d’épilepsie, trop nombreuses ou trop intenses, modifient et altèrent les conditions de vie du chien ou de la famille, il ne faut pas hésiter et débuter un traitement rapidement.
La tolérance et l’efficacité des anti-épileptiques ne sont pas prévisibles.
Chez le berger australien, d’après une étude allemande du Dr Weißl (cf. Bibliographie), sur un panel de 50 bergers australiens atteints d‘épilepsie, 68% des chiens ont montré des améliorations sous traitement.
En dépit de cela, 56% de ces chiens continuaient à présenter au moins 1 crise par mois et ont été qualifiés de résistants au traitement. En général, plus le chien déclare la maladie dans son jeune âge, et plus les 1ères crises ont été intenses, plus sa résistance au traitement est grande.
Traiter dès la première crise
Plusieurs
théories s’opposent à ce sujet.
L’épilepsie est une maladie qui évolue avec le temps, et qui « s’auto-aggrave ». Pour une raison simple : les crises entraînent des crises. En effet, à chaque crise, certaines parties du cerveau subissent des lésions, qui elles mêmes, alors « fragilisées », peuvent devenir le foyer de futures crises.
En traitant dès la première crise, on espère une très longue pause jusqu’à la prochaine crise, et un cerveau «préservé » d’ici là.
Les arguments en faveur de l’attente de la deuxième crise pour instaurer un traitement sont :
- L’épilepsie étant une maladie terrible à vivre (surtout la première crise, qui est généralement traumatisante pour les propriétaires), la première réaction est de vouloir donner un médicament afin de ne pas avoir à revivre ça…
- En parallèle, de nombreux vétérinaires échaudés face à l’épilepsie de certains
bergers australiens, posent un diagnostic rapide de la maladie, et proposent
d’instaurer une médication dès la première crise…
L’épilepsie est une maladie qui évolue avec le temps, et qui « s’auto-aggrave ». Pour une raison simple : les crises entraînent des crises. En effet, à chaque crise, certaines parties du cerveau subissent des lésions, qui elles mêmes, alors « fragilisées », peuvent devenir le foyer de futures crises.
En traitant dès la première crise, on espère une très longue pause jusqu’à la prochaine crise, et un cerveau «préservé » d’ici là.
Les arguments en faveur de l’attente de la deuxième crise pour instaurer un traitement sont :
- Laisser le temps d’effectuer des analyses approfondies pour chercher des causes éventuelles aux crises (parasites, maladie hépatique, lien avec les chaleurs, IRM…). Voir Diagnostic De La Maladie
- S’assurer que la fréquence ne soit pas acceptable sans traitement. Si la crise qui suit la première se produit 6 mois plus tard, le traitement aurait été, au pire délétère, au mieux inutile…
Médicaments anti-Epileptiques
Il
existe en médecine vétérinaire seulement 3 médicaments contre l’épilepsie du
chien.
Beaucoup d’autres molécules sont utilisées en médecine humaine, et peuvent être utilisées pour l’épilepsie canine, lorsque les précédentes sont un échec.
Les vétérinaires neurologues, ou ceux qui ont une bonne connaissance de l’épilepsie canine, peuvent être amenés à les prescrire.
Beaucoup d’autres molécules sont utilisées en médecine humaine, et peuvent être utilisées pour l’épilepsie canine, lorsque les précédentes sont un échec.
Les vétérinaires neurologues, ou ceux qui ont une bonne connaissance de l’épilepsie canine, peuvent être amenés à les prescrire.
- Pour chacun, il est indispensable de respecter la dose prescrite, de les
administrer à horaires fixes et sans oubli, sous peine de crises.
- De même, le nombre de comprimés ne doit pas être modifié de votre propre
initiative, même si les crises ont cessé.
- Votre vétérinaire doit être consulté pour envisager toute modification
de posologie ou de changement…
Ci-dessous, liste des médicaments de médecine humaine utilisables chez le chien.
La plupart d'entre eux n'ont pas été testé comparativement, chez le chien, hormis le Bromure de Potassium et le Gardenal®.
Ils ne sont donc prescriptibles que si les précédentes molécules ont été essayées et n’ont pas donné de résultat.
La plupart d'entre eux n'ont pas été testé comparativement, chez le chien, hormis le Bromure de Potassium et le Gardenal®.
Ils ne sont donc prescriptibles que si les précédentes molécules ont été essayées et n’ont pas donné de résultat.
/!\ Médicament d'urgence /!\
Le Valium® est un tranquillisant,
présenté sous forme d’ampoules, à injecter en intra-rectal pendant les crises
très longues, ou en comprimés pendant les clusters.
Pour les chiens dont l’épilepsie est sévère, il est très utile d’avoir quelques ampoules et/ou une prescription toujours avec le chien afin de pouvoir gérer l’urgence et ne pas multiplier les consultations chez un vétérinaire de garde.
N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire !
En cas de crises incessantes ou d’épisodes trop longs, et ce malgré le Valium®, une sédation chez le vétérinaire peut être nécessaire.
Pour les chiens dont l’épilepsie est sévère, il est très utile d’avoir quelques ampoules et/ou une prescription toujours avec le chien afin de pouvoir gérer l’urgence et ne pas multiplier les consultations chez un vétérinaire de garde.
N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire !
En cas de crises incessantes ou d’épisodes trop longs, et ce malgré le Valium®, une sédation chez le vétérinaire peut être nécessaire.
Médecines alternatives et epilepsie
Dans
une société où le bien être général et l’harmonie entre le corps et l’esprit
sont des préoccupations de plus en plus présentes, nos chiens n’échappent pas à
la règle !
Face à l’échec de la médecine vétérinaire occidentale, ou simplement dans un soucis de préservation du bien être général de nos animaux, les médecines alternatives, comme la médecine traditionnelle chinoise via l’acupuncture, ou l’école allemande avec l’homéopathie, ont leur place dans la gestion de l’épilepsie canine.
Si, par mesure de précaution, il est recommandé d’utiliser les médecines alternatives en complément de la médecine vétérinaire, ce sont des solutions à étudier, en faisant une balance bénéfices/risques. La monothérapie via les médecines alternatives est aussi possible, si elle est encadrée par un vétérinaire compétent.
Face à l’échec de la médecine vétérinaire occidentale, ou simplement dans un soucis de préservation du bien être général de nos animaux, les médecines alternatives, comme la médecine traditionnelle chinoise via l’acupuncture, ou l’école allemande avec l’homéopathie, ont leur place dans la gestion de l’épilepsie canine.
Si, par mesure de précaution, il est recommandé d’utiliser les médecines alternatives en complément de la médecine vétérinaire, ce sont des solutions à étudier, en faisant une balance bénéfices/risques. La monothérapie via les médecines alternatives est aussi possible, si elle est encadrée par un vétérinaire compétent.
Conclusions
Les
traitements pour l’épilepsie sont nombreux et leur efficacité variable.
Chez le berger australien, selon l’étude de Dr Weißl réalisée sur 50 chiens :
Ces tristes chiffres nous rappellent l’atrocité de la maladie, mais la multiplication des options thérapeutiques permet un espoir de contrôle sur les crises.
Bien sûr, l’investissement des maîtres, à la fois financier, mais aussi émotionnel, l’environnement familial et le temps disponible pour l’animal, jouent un rôle important dans la possibilité de contrôle des crises.
Chez le berger australien, selon l’étude de Dr Weißl réalisée sur 50 chiens :
- 60% des chiens avaient une
évolution sévère de la maladie, avec des crises généralisées de plus de 5
minutes et des crises en série, entre lesquelles le chien ne récupère pas
totalement, au point d’en arriver a un « status épilepticus », où le pronostic
vital est engagé, et en moyenne 1,2 jours de crises par mois.
- 20% présentaient une évolution
moyennement sévère (avec crises en séries) et en moyenne durant 0,6 jours par
mois
- 20% présentaient une forme légère
(avec crises isolées de moins de 5mn) et en moyenne 0,4 jours par mois.
- Chez 6 des 50 Aussies (3 sous traitement, 3 sans
traitement) les crises ont totalement cessées (rémission). Aucun facteur
pronostic n’a pu être identifié expliquant l’arrêt des crises chez ce petit
nombre de chiens.
- A la fin de l’étude, 15 des 50
chiens malades étaient morts, dont 14 pour cause d’épilepsie, soit en grand
mal, soit euthanasiés pour résistance au traitement.
- L’âge moyen du décès est de 3,1
ans
Ces tristes chiffres nous rappellent l’atrocité de la maladie, mais la multiplication des options thérapeutiques permet un espoir de contrôle sur les crises.
Bien sûr, l’investissement des maîtres, à la fois financier, mais aussi émotionnel, l’environnement familial et le temps disponible pour l’animal, jouent un rôle important dans la possibilité de contrôle des crises.
C'est pourquoi il est important de considérer cette maladie dans son programme d'élevage, de la prioriser afin de tenter de produire le moins de cas possibles. Ce site est là pour vous donner des pistes, vous aider et vous soutenir, que vous soyez un éleveur soucieux de la santé de sa production ou un propriétaire soucieux d'aider ou de choisir son compagnon.