Vivre avec un chien épileptique
L’épilepsie est une
maladie vicieuse car, comme beaucoup de maladies neurologiques (migraines
chroniques, narcolepsie…), elle est « invisible ».
On ne « reconnaît pas » un chien épileptique. Il n’a pas de signe distinctif.
Un chien épileptique est un chien en apparence comme les autres, si les effets secondaires des traitements ne sont pas importants.
C’est souvent un chien, qui vit, mange, court, joue.
Mais les épisodes de crises qui rythment le quotidien sont des moments très difficiles, physiquement et moralement, pour le chien mais aussi pour son propriétaire.
L’épilepsie impacte énormément le quotidien d’une famille, il y a un « avant » la maladie, et un « après. On ne vit plus de la même façon.
C’est d’ailleurs pour cela que l’espérance de vie d’un berger australien est très réduite, et que de nombreux propriétaires décident d’abréger les souffrances de leur compagnon prématurément… (l’âge moyen du décès des bergers australiens atteints d’épilepsie est de 3.1 ans, selon l’étude sur 50 chiens par le Dr Weißl (cf. Bibliographie)
Voici une compilation de ce qu’implique l’épilepsie pour des propriétaires de chiens malades :
L’épilepsie c’est…
En espérant que ces quelques phrases auront rendu plus pragmatique ce qu’est de vivre avec un chien épileptique.
Cette maladie n’arrive pas qu’aux autres.
Pour rappel, il y a tout un panel de crises d’épilepsie : des plus « faibles » aux plus fortes, certains chiens font des crises partielles et récupèrent très vite, quand d’autres convulsent des dizaines de fois par 24h, plusieurs jours d’affilée, et mettent au moins autant de temps à récupérer toutes leurs capacités physiques et mentales.
Durant une crise partielle, les mouvements se limitent souvent à une partie du corps : contraction musculaire, mouvement d'un membre, tourner la tête ou plier le tronc sur un coté, tics faciaux. Le chien est le plus souvent alerte et conscient de son environnement comme vous pouvez le voir sur la vidéo.
Une crise généralisée, aussi appelée "grand mal", commence par la contraction de tous les muscles du corps et une perte de conscience. Le chien tombe habituellement sur le coté, les membres tendus et la tête vers l'arrière, il peut également faire de l'apnée. C'est ce qu'on appelle la phase tonique qui est habituellement très courte. Suit la phase clonique caractérisée par un mouvement incontrôlé des membres, dilatation des pupilles, salivation, vocalisation, mâchonnement et incontinence. Elle dure généralement entre une et trois minutes et est suivie par ce qu'on appelle la période post-ictale. Le chien n'arrive pas à se poser, il fait les cents pas, se cogne, perd l'équilibre. Le chien est conscient mais peut sembler sourd, aveugle et désorienté.
Pour obtenir plus d'informations, allez sur les pages suivantes : Types de crise et déroulement, Que faire pendant et après la crise.
On ne « reconnaît pas » un chien épileptique. Il n’a pas de signe distinctif.
Un chien épileptique est un chien en apparence comme les autres, si les effets secondaires des traitements ne sont pas importants.
C’est souvent un chien, qui vit, mange, court, joue.
Mais les épisodes de crises qui rythment le quotidien sont des moments très difficiles, physiquement et moralement, pour le chien mais aussi pour son propriétaire.
L’épilepsie impacte énormément le quotidien d’une famille, il y a un « avant » la maladie, et un « après. On ne vit plus de la même façon.
C’est d’ailleurs pour cela que l’espérance de vie d’un berger australien est très réduite, et que de nombreux propriétaires décident d’abréger les souffrances de leur compagnon prématurément… (l’âge moyen du décès des bergers australiens atteints d’épilepsie est de 3.1 ans, selon l’étude sur 50 chiens par le Dr Weißl (cf. Bibliographie)
Voici une compilation de ce qu’implique l’épilepsie pour des propriétaires de chiens malades :
L’épilepsie c’est…
- ….Vivre dans l’angoisse qu’une crise arrive, le jour, la nuit, surtout quand on
est absent,
- …ne plus dormir sur ses 2 oreilles, se réveiller en sursaut au moindre bruit
- …passer des nuits blanches pendant les épisodes de crises,
- …avoir une maison et des meubles pleins d’urine et de bave, et un chien sale
pendant des jours,
- …avoir une vie réglée comme du papier à musique, et ne plus s’autoriser
d’écarts car les traitements sont à donner à heures fixes,
- …développer des « tics », comme ranger tous les soirs
systématiquement les objets qui pourraient blesser son chien en cas de crise,
- …séparer ses chiens si on en a plusieurs, dès que l’on doit s’absenter, car
tous ne réagissent pas bien face à un congénère en crise,
- …ne plus reconnaître son chien les heures ou les jours qui suivent les
crises : agressivité, perte totale de mémoire, problèmes locomoteurs,
chien prêt à tout pour obtenir de la nourriture (y compris à faire de très gros
dégâts, ou à vous manger les doigts !)
- …faire une croix sur certains événements familiaux, sportifs, culturels, entre
amis…car le chien est en crise et nécessite une surveillance rapprochée,
- …avoir des médicaments d’urgence toujours à portée de main, sans quoi les
visites chez les vétérinaires de garde sont nombreuses,
- …avoir des difficultés pour faire garder son chien car personne n’est compétent
pour le faire,
- …dépenser énormément d’argent en examens, médicaments, consultations…
- …avoir l’impression que son chien vit ses derniers instants, là, sous nos yeux,
et qu’on est impuissant…
En espérant que ces quelques phrases auront rendu plus pragmatique ce qu’est de vivre avec un chien épileptique.
Cette maladie n’arrive pas qu’aux autres.
Pour rappel, il y a tout un panel de crises d’épilepsie : des plus « faibles » aux plus fortes, certains chiens font des crises partielles et récupèrent très vite, quand d’autres convulsent des dizaines de fois par 24h, plusieurs jours d’affilée, et mettent au moins autant de temps à récupérer toutes leurs capacités physiques et mentales.
Durant une crise partielle, les mouvements se limitent souvent à une partie du corps : contraction musculaire, mouvement d'un membre, tourner la tête ou plier le tronc sur un coté, tics faciaux. Le chien est le plus souvent alerte et conscient de son environnement comme vous pouvez le voir sur la vidéo.
Une crise généralisée, aussi appelée "grand mal", commence par la contraction de tous les muscles du corps et une perte de conscience. Le chien tombe habituellement sur le coté, les membres tendus et la tête vers l'arrière, il peut également faire de l'apnée. C'est ce qu'on appelle la phase tonique qui est habituellement très courte. Suit la phase clonique caractérisée par un mouvement incontrôlé des membres, dilatation des pupilles, salivation, vocalisation, mâchonnement et incontinence. Elle dure généralement entre une et trois minutes et est suivie par ce qu'on appelle la période post-ictale. Le chien n'arrive pas à se poser, il fait les cents pas, se cogne, perd l'équilibre. Le chien est conscient mais peut sembler sourd, aveugle et désorienté.
Pour obtenir plus d'informations, allez sur les pages suivantes : Types de crise et déroulement, Que faire pendant et après la crise.
Voici des vidéos montrant la réalité de l'épilepsie. Attention, ces vidéos peuvent heurter. La crise généralisée est difficile à regarder mais il ne faut pas fermer les yeux. Cette situation EST ce que vivent les propriétaires de chiens épileptiques parfois plusieurs fois par mois. Éleveurs comme particuliers, nous pouvons faire des choix pour tenter d'éviter ce type de situations.
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